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La bourse vous aime
Voici un article de Rfi sur l'economie... Une petite pensée aux menteurs qui ont voulu nous faire croire que le pétrole augmentait , "a cause des chinois", ou parceque "les reserves baissent", une pensée aussi a ce menteur de Fillon qui nous dit que la crise epargnera l'industrie et notamment l'industrie francaise !
Chant du cygne pour les fonds vautours
En début de semaine, le fonds américain Ospraie a annoncé la fermeture de son support spécialisé dans le secteur de l’énergie et des métaux.
Au sommet de la vague, le fonds vedette d’Ospraie valait près de 3 milliards de dollars. Emporté par la brutale décrue du pétrole, il a perdu 27% de sa valeur au mois d’août, 40% sur l’ensemble de l’année 2008. Cette nouvelle a sonné comme un coup de tonnerre dans l'industrie financière. La liquidation de ce fonds, respecté par ses pairs pour ses performances et son savoir-faire, pourrait être la première d'une longue série.
Les pertes promettent d’être à la hauteur des investissements, c’est-à-dire colossales. Ceux qui ont accusés les fameux hedge funds d’avoir mis le feu aux poudres pendant la folle ascension des marchés voient dans cette faillite spectaculaire la conclusion édifiante d’un cycle de hausse qui est allé trop vite, trop haut.
Les fonds, à la recherche d’affaires juteuses, se sont jetés sur les matières premières en communiquant sur l’exceptionnelle longévité du cycle de hausse. Au point d’oublier une règle d’or des marchés : pour profiter au mieux de la fête, il faut savoir en partir avant la fin. Lorsque le pétrole a tilté à 145 dollars le baril, à la mi-juillet, George Soros a déclaré qu’une bulle s’était formée, c’est alors qu’il aurait transformé ses positions longues sur l’or noir en or jaune, participant à la dégringolade des cours et empochant au passage un bénéfice sur l'écart entre les deux contrats.
Les retardataires, tous ceux qui n'ont pas su sortir à temps, liquident aujourd’hui leurs positions, ce qui ne fait qu'amplifier la baisse des cours, et donc leurs pertes.
Volontiers assimilés à des prédateurs sur les marchés de matières premières, les fonds d'investissement n’ont pas encore dit leur dernier mot. D’abord parce que les plus aventureux d’entre eux pratiquent une gestion active qui leur permet de tirer partie des hausses comme des baisses. Ensuite parce que c'est quand le marché baisse qu’il faut savoir acheter.
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