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l'existence determine la conscience

La CFDT se prononce pour l'allogment de la durée de cotisation retraite

12 Juin 2010 , Rédigé par hans Publié dans #Retraites

IL faut  se prononcer pour le retrait du projet gouvernemental.

que signifierait un droit de départ à 60ans s'il faut cotiser plus longtemps ? on partirait a 60 ans avec une pention de misère.

Faire l'unité avec la CFDT , c'est comme en 2003, donner carte blanche au gouvernement.

Voici un article des échos tres clair sur les positions de celle ci.



Les militants ont voté à 59 % l'allongement de la durée de cotisation, sous condition notamment de compensation de la pénibilité.

DEREK PERROTTE, Les Echos

chereque-traitre.jpgFrançois Chérèque peut pousser un ouf de soulagement. A l'heure de son débat interne sur la réforme des retraites, la CFDT a tangué mais n'a pas basculé. Hier, les 1.520 syndiqués réunis à Tours ont finalement suivi la direction confédérale en acceptant, par 59 % des voix et après des discussions houleuses, de défendre le principe d'une nouvelle hausse de la durée de cotisation sous conditions, notamment en termes de compensation de la pénibilité. Le syndicat « interco » (fonctionnaires territoriaux) de Seine-Maritime, porte-parole des partisans d'une position plus contestataire, a en vain argué que «  la CFDT n'a pas à donner un chèque en blanc au gouvernement  », puis brandi le spectre de 2003 en jugeant que la centrale «  aura encore une fois du mal à expliquer cette position aux militants et aux salariés  ». Mais Jean-Louis Malys, le négociateur retraites, a su faire vibrer la corde réformiste : «  La CFDT ne serait plus tout à fait la CFDT si elle se contentait de s'en tenir au refus  » de toucher à la retraite à 60 ans. Il s'agit de «  dépasser la contestation pour faire des propositions », a-t-il rappelé, reprenant l'argumentaire de François Chérèque. Avec 41 % d'opposants, la marge est réduite, mais l'essentiel est assuré pour la direction. Un rejet aurait constitué une rupture délicate à gérer par rapport à la logique défendue depuis 2003. François Chérèque a insisté sur le fait que ce vote ne changeait en rien l'opposition de la CFDT au projet gouvernemental : «  Aucune négociation n'est envisageable tant qu'on touche aux 60 ans ; les conditions ne sont pas du tout réunies. » Le vote du congrès maintient selon lui la CFDT dans une «  démarche cohérente » et la place dans «  une posture offensive  ». D'autant que les militants ont aussi adopté, plus largement, les deux autres motions retraite : taxation des revenus du capital et du patrimoine, et rapprochement à terme des régimes privé et public. Ce dernier point constitue même, selon François Chérèque, «  le vote le plus important de la journée  » car «  les militants ont prouvé qu'ils se retrouvent tous derrière l'idée que le système actuel est obsolète  ».

 « Un projet alternatif réaliste »

Fort de ces trois piliers de réforme, «  la CFDT dispose désormais d'un projet alternatif, réaliste et clair, à opposer à celui, injuste, du gouvernement », insiste François Chérèque, «  fier et heureux  » du vote des militants. «  Cela va nous aider à faire comprendre aux salariés qu'une réforme juste, qui réduit les inégalités et préserve un âge pivot à 60 ans, est possible.  »

La centrale, qui ne se fait aucune illusion sur la prise en compte de ses attentes dans le projet de loi que le gouvernement dévoilera la semaine prochaine, s'en remet à la mobilisation intersyndicale du 24 juin pour relancer le bras de fer. Hier, les délégués ont d'ailleurs réservé un accueil chaleureux au leader de la CGT, les applaudissements nourris couvrant quelques sifflets isolés. C'est un signe que le rapprochement en cours entre les deux centrales est bien accepté par les militants, qui avaient accueilli poliment mais avec plus de réserve Bernard Thibault aux congrès de 2002 et 2006.

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