Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
l'existence determine la conscience

COMME EN IRLANDE :REFERENDUM POUR DIRE “NON” AU TRAITE DE LISBONNE !

9 Juillet 2008 , Rédigé par hans Publié dans #Union Européenne

Un appel du bureau national du Parti ouvrier indépendant

COMME EN IRLANDE :

REFERENDUM POUR DIRE “NON” AU TRAITE DE LISBONNE !

 

Le Parti ouvrier indépendant a lancé un appel à l’unité pour la tenue d’un référendum pour dire “non” au Traité de Lisbonne. Le Parti ouvrier indépendant se félicite que dans de nombreuses localités des sections locales du Parti communiste, du MRC, de militants de toutes tendances aient décidé avec nous de mener cette campagne.

De jour en jour, d’heure en heure, la crise de l’Union européenne s’approfondit. Vote “non” du peuple irlandais, refus du président polonais de ratifier le Traité de Lisbonne… Tout et tous accusent l’Union européenne :


§ travailleurs des villes et des campagnes, étranglés par le blocage des salaires et la hausse vertigineuse des prix


§ salariés de l’industrie, confrontés aux fermetures d’usines ordonnées au nom de la “concurrence libre et non-faussée”.


§ marins-pêcheurs, étranglés par la hausse du prix du gasoil


§ pêcheurs-thonniers frappés l’interdiction de pêche de la Commission de Bruxelles


§ viticulteurs, condamnés à la ruine par l’arrachage intensif des vignes exigé par Bruxelles


§ populations confrontées partout aux fermetures d’hôpitaux, conséquence des contraintes budgétaires de l’Union européenne.


§ retraités dont la  pension  est  diminuée par les décotes…


Et maintenant, véritable provocation : la Banque centrale européenne relève une nouvelle fois ses taux d’intérêts !

La “lutte contre l’inflation” invoquée par la Banque centrale européenne est un pur prétexte. L’inflation, c’est le résultat des manœuvres spéculatives des grands trusts pétroliers et des multinationales ; l’inflation, c’est la conséquence des hausses vertigineuses des prix à la consommation répercutées par les grandes multinationales de la distribution.

L’augmentation des taux par la BCE va aggraver l’inflation et diminuer encore le pouvoir d’achat. Ce sera encore plus de faillites d’entreprises, plus de destructions de productions agricoles, plus de misère, plus d’attaques contre les services publics.

Il y a plus : toujours au prétexte de lutter contre l’inflation qu’engendrent les augmentations de salaire, la BCE appelle les gouvernements et les patrons à maintenir le blocage des salaires, appliquant ainsi les consignes venues d’Outre-Atlantique.


« Il faut avaler la pilule amère et accepter de payer la facture pétrolière au prix d’une baisse du pouvoir d’achat » : voilà ce qu’a osé déclarer un “spécialiste” (le chef économiste de la Banque Morgan Stanley dans Le Figaro) qui ajoute : « En France, les fortes hausses passées du SMIC peuvent avoir une contagion sur les salaires. Si rien n’est fait pour empêcher la contagion des prix aux salaires, on risque d’entamer les profits des entreprises déjà affectés par la hausse des coûts de production. » (Le Figaro du 3 juillet 2008). C’est une honte !


Et que fait le gouvernement Sarkozy ? Après avoir fait mine de protester, il accepte, comme il accepte toutes les décisions dictées par l’Union européenne.


Et que fait le Parti socialiste ? Il accepte, comme il accepte toutes les décisions prises par l’Union européenne.

En acceptant, ils renoncent à toute forme de souveraineté de la nation, à toute forme de démocratie et se soumettent aux diktats de l’Union européenne.


Mais ce qu’il faut souligner, c’est que les travailleurs n’acceptent pas. Comme le peuple irlandais, les travailleurs disent “non” :


§    à la destruction des hôpitaux à laquelle s’opposent des grèves et manifestations de personnels hospitaliers dans tout le pays.


§ à la dislocation de l’école


§ à la “Révision générale des politiques publiques” (RGPP) et aux suppressions de postes.


Comme ils disent “non” à la démolition des statuts et des conventions collectives, comme les viticulteurs du Languedoc se dressent pour défendre leur existence même.


Tous les partis qui se réclament des intérêts des travailleurs et des peuples ne devraient-ils pas se rendre à l’évidence de ces faits incontestables et exiger eux aussi la rupture avec l’Union européenne ?


Qu’est-ce qui permet ainsi au gouvernement Sarkozy de faire voter un projet de loi portant à 48 heures la durée hebdomadaire du travail dans une entreprise, sur la base d’un accord majoritaire dérogatoire dans l’entreprise en question ? N’est-il pas clair que ce projet de loi s’appuie sur la “position commune” signée par des organisations syndicales ? Comme s’il pouvait y avoir une position commune entre les représentants des patrons et les syndicats !

Le Parti ouvrier indépendant a été fondé les 14 et 15 juin derniers pour la défense des intérêts et des besoins vitaux de la population laborieuse. Il se prononce pour :



§ La défense des 36 000 communes et des départements que l’Union européenne et sa politique de régionalisation voudraient étouffer dans le cadre de l’intercommunalité forcée et l’éclatement des nations.


§ La rupture avec les diktats de la Banque centrale européenne pour ne plus accepter que ce soit elle qui dirige le pays


§ La renationalisation des secteurs-clés de l’industrie


§ Le retour aux services publics de tout ce qui a été privatisé (EDF-GDF, SNCF, etc.) avec obligation de revenir à des tarifs de services publics


§ Le blocage des prix à la consommation.


§ L’abrogation de toutes les mesures remettant en cause la Sécurité sociale (déremboursement des médicaments, etc.)


§ L’augmentation générale des salaires, des pensions et des revenus


§ La confiscation des profits spéculatifs (plus de 100 milliards d’euros pour les entreprises du CAC 40 au cours de l’année 2006)


§ Le retour à la Sécurité sociale des 200 milliards d’euros d’exonérations accordées aux patrons depuis 1991.


§ Le respect de l’indépendance des organisations syndicales et le renoncement à leur faire prendre en charge par le biais de “positions communes” la remise en cause des droits ouvriers.


Pour aller dans ce sens, il faut remettre en cause les institutions de l’Union européenne et ne pas hésiter à remettre en cause le Traité de Maastricht, de Nice, d’Amsterdam.

Seul un gouvernement, dont la légitimité serait appuyée sur une Assemblée constituante souveraine, par laquelle le peuple définirait lui-même la forme et le contenu de la démocratie aussi bien en France que dans les relations fraternelles et harmonieuses à établir avec l’ensemble des peuples et des nations d’Europe, pourrait prendre de telles mesures.

 

C’est la démocratie ! Comme en Irlande :

Référendum pour dire “non” au Traité de Lisbonne,

Pour en finir avec cette politique d’austérité, de chômage et de misère !

 

Paris, le 5 juillet 2008

 

 

Le Parti ouvrier indépendant vous invite à participer aux 1 000 réunions publiques qu’il organise dans tout le pays pour présenter ce nouveau parti au service de la classe ouvrière, ce nouveau parti qui combat pour le socialisme, la République, la démocratie.

Le Parti ouvrier indépendant vous informe d’ores et déjà qu’il organisera à Paris, au mois d’octobre, un grand meeting européen internationaliste avec participation de délégations de travailleurs et d’organisations qui, dans tous les pays d’Europe luttent contre la dictature de l’Union européenne.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article