les femmes et la commune de Paris
Peu de documents racontent l’histoire du ralliement des femmes à la Commune de Paris, que l’on peut considérer comme la première Révolution prolétarienne . Pourtant, beaucoup s’engagèrent totalement dans ce combat . Il y a des femmes connues comme Louise Michel, mais beaucoup ne le sont pas et ces anonymes ont aussi pris une part importante dans cette Révolution.
L’engagement des femmes est total bien avant, d’ailleurs, le début de la Commune. En effet, dès le 2 septembre 1870 il y a des appels aux femmes lancés par des mouvements de femmes et ce sont des articles d’André Léo ( ou Léocadile Béra ) qui nous informe de l’évolution idéologique de ces mouvements .
Sous le Second Empire, la condition des femmes est misérable. Elles vivent dans des conditions qui pourrait être apparentées à de l’esclavage . Elles sont le plus souvent réduite à la prostitution. Mais des voix de femmes s’élèvent contre cette misère, et les idées républicaines commencent à faire leur chemin chez des femmes qui avaient 20 ans au cours de la Révolution de 1848. C’est la création de groupes féministes et d’associations de femmes qui permettent aux autres d’acquérir une idée d’émancipation et de conscience sociale et grâce à cela de revendiquer leur participation pleine et entière dans les réunions. C’est une époque ou la raison des femmes se met en place ( Même si dans l’histoires des femmes se sont élevées bien avant contre l’oppression comme Christine de Pisan au XV° siècle) « l’Histoire des femmes Michèlle Perrot »
C’est au côté des hommes qu’elles participent à la naissance de la III République et font avec les hommes la Commune de Paris . Elles revendiquent alors l’égalité avec un droit au travail, un droit au divorce, un droit à l’éducation et à la santé . Elles refusent les capitulations républicaines, et elles revendiquent la Laïcité. Cette notion est souvent occultée dans les livres qui relatent l’histoire de ces femmes.
C’est grâce aux portraits d’Eugène Appert que nous possédons des images des communardes. Ces représentations des femmes alors qu’elles étaient en prison ont été, à cette époque, largement diffusées sous forme de cartes postales à tel point que les Versaillais en ont rapidement fait interdire la diffusion puisqu’elles servaient plus la propagande communarde que les intérêts des Versaillais . Ce qui est remarquable dans ces images est qu’elles étaient prises de manière très sobre et qu’en les regardant attentivement on peut remarquer que les femmes portent souvent les mêmes vêtements qu’on devait leur repasser de l’une à l’autre pour la photographie.
SEPT MOIS DE DRAME
Du 2 au 4 septembre 1870, la défaite de Sedan se propage et l’armée de Mac Mahon capitule, Napoléon III est fait prisonnier. Les femmes se joignent aux manifestants pour crier a bas les traîtres, « Vive la République , Vive la Sociale. » Les manifestants pénètrent à la Chambre des Députés et proclament la République. Le 18 septembre une manifestation de femmes est organisée pour venir en aide aux strasbourgeois assiégés .Elles réclament des armes et on les retient. Il faudra l’intervention du gouvernement pour les libérer.
« Sentant l’agonie de Strasbourg, l’idée nous vint à quelques-uns, plutôt à quelques-unes car nous étions en majorité des femmes, d’obtenir les armes et de partir pour aider Strasbourg à se défendre ou mourir avec elle.
A chaque pas venaient de nouveaux manifestants . Il y eut bientôt une masse considérable. Bon nombre d’institutrices étaient venues. J’y rencontrai pour la première fois Madame Vincent qui peut-être garda de cette manifestation l’idée de groupements féminins. On nous délégua, André Léo et moi pour réclamer les armes. Ce jour-là même, Strasbourg succombait. »
Louise Michel : La Commune, histoires et souvenirs.
La journée du 31 octobre : Bazaine capitule à Metz . Thiers prépare l’armistice . La guerre civile menace parce que le peuple de Paris refuse la capitulation. Gustave FLOURENS avec 800 tirailleurs fait prisonnier les membres du Gouvernement qui sont vite libérés par Jules Ferry accompagné d’un bataillon breton. La libération se fait de manière violente et avec l’aide de congrégations religieuses comme celle des sœurs de la charité. Les insurgés sont mis en prison. Après l’échec du 31 octobre, la population parisienne s’organise en Comités de vigilance et en Clubs qui se sont mis en place dès le 5 septembre dans les 2à arrondissements de Paris . Louise Michel est la présidente d’un des deux Clubs « La Révolution » et elle participe au Comité de vigilance de Montmartre qu’elle a créé avec Sophie Poirier, Madame Blin, Béatrix Excoffon, Aglaé Jarry. Elle s’investit peu dans les Comité de secours aux victimes de guerre qui sont plutôt du domaines des bourgeoises héroïques . Elle assiste à de nombreuses autres réunions. Début novembre elle assiste à une manifestation de femmes devant l’Hôtel de Ville ou elle est arrêtés et libérée quelques jours plus tard grâce à l’intervention de Madame Meurice de la Société des victimes de guerre et les membre du Comité de vigilance du XVIII arrondissement.
L’hiver est difficile et les Prussiens assiègent Paris. La famine règne et des femmes comme Nathalie Lemel s’occupent de la Marmite révolutionnaire qui permettra de servir chaque jours des centaines de repas pendant que d’autres comme Sophie Poirier dirige un atelier coopératif ou les femmes travaillent . Pendant ce temps, André Léo et Anne Jaclard anime le Comité de vigilance de Montmartre. Les femmes sont de plus en plus présentes dans les clubs comme Nathalie Lemel qui intervient au « Club de l’école de médecine », Louise Michel au « Club de la Révolution », « de la Patrie en danger », « de la Reine blanche ». Dans ces club toutes les questions sont abordées, comme l’union libre, le travail, la défense de Paris …mais aussi progressivement, on réclame la déchéance du Gouvernement .
Le 22 Janvier ,comme tous ces camarades, Louise Michel prend son fusil accompagnée d’autres femmes et d’hommes pour réclamer la libération de Gustave Flourens enfermé depuis le mois d’octobre . La fusillade s’engage entre la foule et les gardes de l’Hôtel de Ville. De nombreuses arrestations ont lieux et les clubs sont immédiatement interdits. . Pourtant les parisiens s’organisent en faisant des provisions pendant que le 1er mars, les Prussiens entrent dans Paris
Le 17 Mars, dans une proclamation qu’il fait afficher sur les murs de Paris, Thiers demande à la population de se soumettre, et dans la nuit du 17 au 18 l’armée envahit les faubourg de Paris . Autours de Louise Michel , de sa mère, les femmes s’interposent et entourent les mitrailleuses. Le général Leconte donne l’ordre de tirer mais l’officier Verdaguer intime aux soldats de mettre la crosse en l’air . Partout dans Paris d’autres femmes sont rassemblées pour bloquer le passage des canons , partout, les femmes arrêtent les soldats. Louise s’écrit alors : LA REVOLUTION EST FAITE . Thiers quitte Paris pour Versailles et les fédérés occupent les ministères et organisent les élections qui auront lieu le 24 mars. La Commune est décrétée le 26 mars .
Louise déclare : « on voulait tout à la fois, arts, sciences, littérature, découvertes, la vie flamboyait ». Le 1er avril : Henriette Garoste, Louise Lafitte, Marie Verdure déléguées de l’Education nouvelle réclament l’enseignement obligatoire pour tous les enfants quelque soit leur rang social .
Le 2 avril, les brigades versaillaises attaquent Paris et ce sont des milliers de femmes et d’hommes qui décident de sortir en direction de Versailles. Louise Michel avec le 61° bataillon et armée d’une carabine Rémington prend Issy les Moulineaux tenu par les gendarmes. Le journal de la Commune fait état largement du courage des femmes dans la batailles auxquelles elle ont pris un rôle directe et qu’elles ont largement payé de leur sang.
Les femmes multiplient les actions et interviennent sur les deux fronts, civil et militaire. André Léo crée le journal « La Sociale » le 18 mai 1871 « Savez-vous, Général Dombrowski, comment s’est faite la révolution du 18 Mars ? Par les femmes… La Révolution était faite . Grâce aux femmes surtout, …qui chassez-vous de vos avant-postes ?Les femmes assez dévouées à la cause de la Révolution pour lui sacrifier leur vie. Il faut cependant raisonner un peu : croit-on pouvoir faire la Révolution sans les femme. Voilà 8O ans qu’on l’ essaie, et qu’on n’en vient pas à bout . …La Révolution, il faut bien en prendre son parti est la liberté et la responsabilité de toute créature humaine , sans limite autre que le droit commun, sans aucun privilège de race ni de sexe »
. D’autres comme Sophie Poirier animent le Comité de vigilance de Montmartre et grâce aux atelier donnent du travail aux femmes . Nathalie Lemel et Elisabeth Dmitrieff fondent l’Union des femmes le 11 avril et elles lancent
l’Appel Aux citoyennes de Paris Journal officiel de la Commune 11 avril 1871
« Paris est bloqué, Paris est bombardé…
Citoyennes, ou sont-ils nos enfants, et nos frères, et nos maris ?
Entendez- vous le canon qui gronde et le tocsin qui sonne l’appel sacré ?
Aux armes, la patrie est en danger !
Sont-ce des légions organisées des tyrans de l’Europe qui massacrent non frères ? …Non, ces ennemis, ces assassins du peuples sont des Français !
Ce vertige fratricide qui s’empare de la France, c’est l’acte final de l’éternel antagonisme du droit et de la force, du travail et de l’exploitation, du peuple et de ses bourreaux….
Citoyennes de Paris, descendantes des femmes de la grande Révolution, qui au nom du peuple et de la justice, marchaient sur Versailles , ramenant captif LOUIS XVI , nous, mères, femmes, sœurs de ce peuple français, supporterons nous plus longtemps que la misère et l’ignorance fassent des ennemis de nos enfants , que père contre fils, ils viennent s’entretuer sous nos yeux pour le caprice de nos oppresseurs qui veulent l’anéantissement de Paris après l’avoir livré aux étrangers ?
Citoyennes,…il faut que c’en soit fait du vieux monde . Et ce n’est pas seulement la France qui se lève , tous les peuples civilisés attendent notre triomphe pour, à leur tour se délivrer. . Cette même Allemagne , dont les armées princières dévastaient notre patrie , est elle même ébranlée et travaillé par le souffle révolutionnaire ! Depuis 6 mois, elle est en état de siège et ses représentants ouvriers sont au cachot. La Russie … est prête à combattre et à mourir pour la République et la transformation sociale. L’Irlande, la Pologne, L’Espagne L’Italie, l’Autriche ….
Citoyennes, le gant est jeté, il faut vivre ou mourir ….
Si les infâmes qui fusillent les prisonniers, qui assassinent nos chefs, mitraillent une foule de femmes désarmées, tant mieux !le cri d’horreur et d’indignation achèvera ce que nous aurons tenté !… Et si les rames et les baïonnettes sont toutes utilisées par nos frères, il nous restera encore des pavés pour écraser les traîtres ! »…
Par cet appel elles incitent les femmes à se réunir afin d’organiser et de défendre la Révolution en participant aux services d’ambulance, soit en formant des compagnies prêtes pour la construction et la défense des barricades en cas de danger dans la lutte avec les hommes pour la liberté contre le despotisme, le travail contre le capital, l’avenir contre le passé. Dans chaque arrondissements des comités s’organisent en rapport direct avec le comité central .
De nombreuses femmes participent aux programmes de réforme de la Commune dans l’enseignement, la santé, l’assistance et le travail . Le 14 avril est publié une « Adresse des citoyennes à la Commission Exécutive de la Commune »
Considérant
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Qu’il est du devoir de tous de combattre pour la grande Révolution
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Que le péril est imminent et l’ennemi est aux portes de Paris
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Que l’Union faisant la force tous les efforts individuels doivent se fusionner pour former une résistance collective
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Que la Commune proclame l’anéantissement de tout privilège, de toute inégalité,… sans distinction de sexe , distinction créée et maintenue par le besoin de l’antagonisme sur lequel reposent les privilèges des classes dominantes
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Que le triomphe de la lutte actuelle… a le même intérêt pour les citoyens et les citoyennes.
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Que le massacre des défenseurs de Paris exaspère la masse des citoyennes et les pousse à la vengeance
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Qu’un grand nombre d’entre elles est résolu à combattre et à vaincre ou mourir pour la défenses de nos droits communs
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Qu’une organisation sérieuse est capable de donner un soutien à la Commune et ne peut réussir qu’avec l’aide et le concours du Gouvernement de la Commune
Pour les citoyennes déléguées :
Adélaïde Valentin ouvrière ; Noémie Colleuille ouvrière ; Marcand, ouvrière ; Sophie Graix, ouvrière ; Joséphine Pratt, ouvrière ; Céline Delvanquier, ouvrière, Aimée Delvanquier, ouvrière ; Elisabeth Dmitrieff
Journal officiel de la Commune, vendredi 14 avril 1871
. Elles demandent à la Commission Exécutive de la Commune de mettre à leur disposition des locaux pour organiser des permanences et faire imprimer des affiches pour les Comités .
Une nouvelle réunion est prévue le 17 avril ou les citoyennes dévouées à la cause du peuple sont conviées à expliquer le but de l’Union des Femmes
qui est de créer une Internationale des femmes et réorganiser le travail, d’obtenir l’égalité des sexes . Louise Michel affirme qu’il faut d’abord vaincre pour réformer ensuite .
Les Franc maçons tentent une conciliation entre la Commune et les Versaillais qui échoue . André Léo refuse toute idée de conciliation et prône la lutte armée. « Monsieur Schoelcher vient nous demander de pétitionner auprès de la Commune pour établir la paix ! traiter avec les infâmes de Versailles, jamais ! …Avon-nous cédé un seul instant devant la cruauté de nos ennemis ? Non…Aujourd’hui la férocité prussienne pâlit devant la sauvagerie des hommes de Versailles. Les prussiens faisaient des prisonniers, mais ne les maltraitaient pas. Les soldats Versaillais font des prisonniers mais sitôt les armes déposées, les malheureux sont fusillés….Il faut que les assassins tombent au main de la justice et que leur tête réponde de leurs crimes.C’est là la seule conciliation possible … Nous préférons être engloutis sous les ruines de Paris plutôt que de rendre la place aux bandes de royalistes »La sociale : 30 avril 1871.
La négociation échoue .
Au début du mois de mai, La Commune élit son Comité de salut public .
Comité, clubs et associassions se réunissent chaque jours dans les églises sur toutes sortes de thèmes . Les femmes y sont nombreuses et l’anticléricalisme y est manifeste jusqu'à une revendication de l’athéisme . Dans les écoles, on retire les crucifix. Nous sommes athées parce que l’homme ne sera jamais libre , tant qu’il n’aura pas chassé Dieu de son intelligence et de sa raison peut-on lire dans la Commune Révolutionnaire.
La guerre civile a duré 72 jours. Des femmes sont tuées dans les combats, d’autres exécutées sommairement, au moins 1051 sont arrêtées, 115 ont été jugée . Certaine seront condamnées à mort, d’autres aux travaux forcés à perpétuité, à de la réclusion, à la déportation en Nouvelle Calédonie comme Louise Michel . Beaucoup s’exilent en Suisse, à Londres.
Après la chute de l’empire et la proclamation de la III République, la Commune est dans tous les esprits. Et hommes et femmes sont unis pour lutter contre Versailles . Dans leur adhésion à la Commune les femmes ne se trompent pas puisque, pour la première fois dans l’histoire, l’opportunité d’exister socialement s’offre enfin à elles et c’est en toute conscience qu’elles participent aux luttes. En effet au 19° siècle, si les femmes ont des devoirs, elles n’ont pas de droits. « l’homme encore une fois ne respectera la femme que lorsqu’elle sera son égale en droit et en fait , armée des mêmes droits et des mêmes puissances » écrit André Léo.
Les Commeuses se battent pour être l’égales des hommes , pour leur liberté, mais surtout elles étendent leur lutte à la revendication de plus de justice sociale conditionnant leur désir à la fin de l’exploitation et de domination des uns sur les autres. Elles dénoncent dans les clubs l’exploitation de l’ouvrier par le patron . Elles veulent extirper les riches de la société mais aussi la religion car elles considèrent que l’emprise religieuse sur le peuple est un facteur déterminant.
Tout au long de la Commune leur action a été concertée, réfléchie, organisée et maîtrisée, responsable . Leur place en politique, elles la revendiquent de par leur droit au combat armé.
Louise Michel incarne parfaitement l’héroïne de la Commune .
La Commune à sans doute commis des erreurs ; mais les femmes dans leur combat ont gagné l’estime de tous . Leur implication dans la Commune à fait d’elles les premières féministes écoutées et les oppositions à leur cause perdent toute crédibilité . Cette lutte exemplaire des femmes dans la Commune est devenue la référence historique des mouvements de feministes , elle en est le substrat. Cette reconnaissance des femmes et de leur action politique ouvre la possibilité d’une transformation de relation entre les sexes.
Car en effet, les profondes transformation de la société au 19° siècle avec l’industrialisation et la mise en place du système capitaliste fait que la commune ne ressemble pas aux Révolutions qui l’ont précédées mais préfigure l’idée d’un socialisme révolutionnaire. Elle n’est pas le reflet d’évolutions économiques antérieures, mais elle traduit des conflits urbains nés de la transformation de Paris .Elle est en continuité avec les mouvements ouvriers .
De grandes personnalités féminines se sont exprimées au cours de la Commune. Il y en à une qui retient particulièrement l’attention c’est André Léo qui, dans ces écrits politiques, reste d’une actualité étonnante et d’une clairvoyance surprenante sur l’école, la condition des femmes, la religion.
En tous cas, toutes ces femmes ont prouvé leur valeur comme l’attestent ces textes :
« Ces jour derniers, des actes d’héroïsme féminin se sont renouvelés. Un grand nombre de femmes ont combattu dans les rangs de la garde nationale. On a vu une cantinière qui frappée à la tête a fait penser sa blessure et est revenue prendre son poste au combat. Dans les rang du 61° bataillon, une femme a tué plusieurs gendarmes et gardiens de la paix. …
Parmi les plus intrépides, on montrait la femme de l’un des généraux de la Commune, la citoyenne Eudes….
Dans la soirée du 3 on apportait à la mairie de Vaugirard huit cadavres…le neuvième était celui d’une jeune cantinière criblée de balles ».
Journal officiel de la Commune 10 avril 1871 :
« En passant rue Saint-Jacques, j’ai vu deux femmes fusillées .L’une avait encore fiché dans sa chevelure brune, une cocarde rouge »
( Maxime Vuillaume : 2 mai 1871)
Bibliographie :
Histoire des femmes dans la Commune de Paris ; Gérard DITTMAR (ed DITTMAR)
La Commune. Histoires et souvenirs : Louise MICHEL(ed la Découverte)
Ecrits politiques : André LEO ( ed DITTMAR°
Mes carnets rouges au temps de la Commune : Maxime VUILLAUME ( ed La Découverte)
Histoire de la Commune de 1871 : Prosper-Olivier LISSAGARAY ( ed La Découverte )